Le quatrième dimanche de carême (Laetare en latin, jour qui invite à se réjouir) il était de coutume de préparer une effigie appelée Marzanna, déesse slave de la mort et de l’hiver.

Et le 21 mars, cet épouvantail confectionné avec de la paille, des roseaux et du genévrier (symbole de l’hiver) était transporté en cortège dans le village, arrosé, trempé, jusqu’à un étang où il était brûlé puis noyé.

Symboliquement, l’hiver était anéanti par les villageois avant l’arrivée imminente du printemps et d’une nouvelle vie.

  Attention ! Il ne faut pas toucher à Marzanna une fois lancée à l’eau, ni regarder en arrière sur le chemin du retour. Dans le passé, on croyait au pouvoir maléfique de cette déesse, donc il fallait quitter rapidement le lieu de la mort.

Actuellement, le rituel a changé de caractère et il est courant de voir, en tête du cortège, l’enseignant, suivi de ses élèves, chantant : « Żegnaj zimno, witaj wiosno ! » (Adieu l’hiver, bienvenue au printemps).